[Extract]
Instruction verbale donnée à M. Holker le 25. 9bre. 1777
. . . On doit l'attendre qu'on Se plaindra du peu de faveur que prouvent les Corsaires. Mais on doit faire sentir que toute Puissance que se respecte, se doit à Ellemême de remplir les obligations qu'elle s'est imposée par les traités; et qu'en rendant ces traités communes aux américains, c'est les mettre au niveaux de toutes les nations indépendantes; d'ailleurs les prises que ces Corsaires peuvent faire dans les mer d'Europe n'enrichement point les Etats-unis, tandis que la présence de ces même Corsaires inquiéte le commerce, donne l'eveil aux anglais, les oblige à des croisiéres plus nombreuses et plus serrées, ce qui intercepte le commerce des américains mêmes, et les prise des resources qu'ils entroîent.
Il ne faut pas ometre de faire connoitre combien la france et l'Espagne ont lieu dêtre blessés des differents atteintes commis par des Corsaires contre leur pavillon. des batiment françois ont eté pris en Europe et conduit en Amérique sous prétexte que leur cargaison êtoit angloise; exception a la quele les deux puissances ne peuvent souscrie; d'autres ont été visités, maltraités, spoliés dans différents parages: on s'attend que la réparation la plus prompte aura lieu.
Sinformer. . . .
Qu'elle est la situation de sa marine: qu'els fonds en y employe: Quels sont les prix auxquels on y Construit, Combien on peut lever de matelots; qu'el seroit le nombre des matelots françois a leur service? Qu'els sont les articles dont on pourroit avoir le plus grand besoin pour l'usage de la marine. . . .
Qu'elle est la situation de la marine Angloise? qu'elle croisiere tiennent leurs navires armés en guêrre; Combien elle employe de matelots.
Qu'elle est la situation des ports de mer americains, s'il y a des forts érigés pour en deffendre L'éntrés; si on établit quelque croisiere pour éloigner les vaisseaux de guêrre anglois & proteger les vaisseaux marchands. . . .
[Translation]
Verbal instruction given to M. Holker on the 25th November 1777
. . . It may be expected that complaints will be made [by leaders in Congress] of the little favor which the [American] privateers experience [in French ports]. But they must be made to feel that every power which respects itself owes it to itself to fulfil those obligations it has imposed on itself by treaties; and that by making these treaties common to the Americans they are put on a level with all other independent nations; besides, the captures which these privateers may make in the European seas do not enrich the United States, whilst their presence disturbs commerce, gives the alarm to the English, obliges them to make more numerous and more intense cruises, thus intercepting the commerce of these very Americans, and depriving them of the resources they were drawing from it.
It must not be omitted to make known to them how much France and Spain have reason to be offended at the various outrages committed by privateers against their flag. French vessels have been captured in Europe, and taken to America, on the pretext that their cargo was English, a distinction to which the two powers cannot subscribe: others have been searched, ill-treated, despoiled in various regions: it is expected that most prompt reparation will be made. . . .
To find out. . .
What is the condition of its [Congress's] navy; what money is used for it; what are the prices at which they build; how many sailors can be raised; what would be the number of French sailors in their service? What are the articles which would be most required for the use of the navy?. . .
What is the condition of the English navy? What route are their armed vessels following? How many sailors are employed?
What is the condition of the American seaports; whether there are any forts erected to prevent entrance thereto; whether cruisers are despatched to keep off the English warships and protect merchant vessels?. . .