A Versailles, le 25. Xbre. 1777
J'ai reçu, Monsieur, vos lettres des 12. et 19. de ce mois; par la premiere, entr'autres choses, vous m'annoncéz l'arrivée de la Corvette la Silphide, dans la rade du Port Louis, et vous me faites part des observations que vous avez faite à M. Le Breton de Ransanne, commandant cette Corvette, sur la maniere de faire fructuensement la visite à Bord des Bâtiments Étrangers pour en retirer les Matelots François qui pourroient s'y trouver; vos observations à ce sujet me paroissent fort justes.
Par votre lettre du 19., vous me faites part de ce que M. De Bouilhac, fermier Général, vous a écrit qu'il accordait la main levée des taffias réclamés par les Capi taines du Raleigh et de l’Alfred; ce fermier Général m'a informé des ordres qu'il a donnés à ce sujet, et de leur éxécution; au moyen de quoi ces deux Capitaines n'ayant plus aucun prétexte de prolonger leur séjour, je compte qu'ils auront satisfait à l'or dre qui leur a été donné de partir. Je suis [&c.].
[Translation]
Versailles, 25 December 1777
I have received, Sir, your letters of the 12th and 19th of this month; by the first, among other things, you announced to me the arrival of the corvette La Silphide, in the roadstead of Port Louis, and you sent word to me of the observations that you made to M. le Breton de Ransanne, captain of the corvette, about the manner of successfully visiting foreign ships in order to remove the French seamen who might be found on board; your observations on this topic appear to me to be very proper.
By your letter of the 19th, you report that M. de Bouilhac, farmer-general, wrote you that he was granting the withdrawal of the rum claimed by the captains of the Raleigh and Alfred; this farmer general had informed me of the orders that he had given in this regard, and their carrying out. As a result, these two captains having no longer any pretext to prolong their stay, I expect they will comply with the order given for their departure. I am [&c.]
de sartine